L'instinct d'Inez de Carlos Fuentes
Ma troisième participation au Blogoclub, le thème, Littérature autour du Mexique.
Résumé de l'édition Gallimard
« Londres en 1940, le célèbre chef d'orchestre français Gabriel Atlan-Ferrara monte La Damnation de Faust d'Hector Berlioz. Il rencontre une jeune cantatrice mexicaine, Inès, qui transformera son nom en Inez Prada. Passion impossible qui ne connaitra que deux autres rencontres, lors de deux représentations de Faust où Inez, devenue diva, chantera Marguerite. Mais Inez est habitée par un autre personnage, une femme ayant vécu à l'aube de l'humanité, peu avant les glaciations, et dont le destin sera tragique. C'est cette femme qui découvre le chant comme nécessité pour exprimer ses sentiments. Deux intrigues, deux histoires se nouent ainsi autour d'une conception du temps : le passé est un futur et le futur un éternel retour dans la spirale infinie de la Création permanente à partir du chaos de l'origine, symbolisé par le finale de La Damnation de Faust. »
Commentaire
C'est un roman assez court que j'ai lu assez vite, cependant il n'en reste pas moins que je le trouve vraiment complexe, pas réellement au niveau du style mais au niveau du suivi et de la compréhension du texte, des nombreux symboles...
Autant le dire tout de suite, même si j'ai poursuivi ma lecture jusqu'au bout il n'en reste pas moins que je n'ai vraiment pas aimé ce roman, mais vraiment pas.
Dans ce roman, on retrouve deux histoires, la principale, la rencontre amoureuse et elliptique entre deux êtres dont la vie tourne autour de la musique. Et l'autre beaucoup plus primitive qui est liée à des temps beaucoup plus anciens et primitifs.
L'histoire entre Inez et Gabriel prend le plus de place dans le roman et c'est vraiment celle que j'ai le moins aimé, tout simplement car je ne me suis vraiment pas attachée aux personnages qui me semblent froids, je ne saurai pas dire de plus mais ils m'ont énervé au plus au point, surtout Gabriel. Je ne suis pas arrivée à m'attacher à eux, au contraire plus j'avançais dans le roman, plus c'était pire.
Et pourtant les premières pages du roman m'ont vraiment plu, on se retrouve en compagnie d'un très vieux Gabriel et bizarrement c'est le seul qui m'ait touché.
Mais cela n'a pas sauvé ma lecture, le petit détail que j'ai détesté, ce sont les références incessantes à la langue Française, vous savez les phrases en italiques du style, je cite de mémoire, « une jeune fille bien rangée », des phrases que les français n'utilisent à peu près jamais, vraiment je trouve que c'est d'un snob!
La partie que j'ai le plus apprécié c'est vraiment l'histoire dans un temps ancien, seulement je dois être trop bête car je n'ai pas réussi à faire le lien entre les deux histoires.
Vraiment, je n'ai pas tout aimé ce roman, trop élitiste, trop de symboles. Je pense être passer complétement à côté de sa signification. Et en plus on ne parle presque pas du Mexique.