Chat sauvage de Jacques Poulin
Babel – 189 pages
C'est une lecture que je pourrai qualifier de reposante, on se laisse porter en douceur par le rythme du récit qui nous transporte de découverte de personnages en découverte de paysages. Il faut croire que comme certains auteurs Poulin goûte à la redondance de certains éléments qui reviennent à travers ses différents romans. Les deux personnages principaux des romans Le vieux chagrin et Chat sauvage sont deux hommes d'une cinquantaine d'années qui écrivent et qui ont l'habitude de lire debout. Cela ne m'a pas forcément enchanté mais pas non plus dérangé.
L'histoire est sympathique, le récit est fluide, on lit cela facilement malgré le peu d'action et l'accumulation d'interrogations dans ma petite tête, je commençais à me demander où voulait nous amener l'auteur. Il est toujours agréable de se poser ce genre de questions, cela révèle que j'avais quelques attentes face au devenir des personnages.
Pendant 188 pages pas grand chose et puis à la 189 ème page, l'auteur nous sert une explication sur ce que cherchait vraiment le vieillard, une résolution mi-métaphorique, mi-métaphysique amenée en lance-pierre comme si il était pressé de finir son livre. Cette explication ne m'a semblé n'avoir aucune cohérence avec le reste du récit. J'ai vraiment été éberluée, c'est assez particuliers et cela m'a gaché ma lecture.
Si vous avez déjà lu ce roman j'aimerai savoir si vous avez ressenti la même chose que moi face à cette fin on ne peut plus étrange.
Je vous l'avez dit, un autre roman de Jacques Poulin m'attendait. Encore une couverture avec un chat, qui ici s'appelle Petite Mine.
Petite Mine vit avec Kim une sorte de physiothérapeute et Jack un écrivain publique. Le métier de Jack l'amène à rencontrer un vieux bonhomme bien mystérieux qui souhaite reprendre contact avec sa femme. Jack intrigué par le comportement du vieux bonhomme le suivra pour savoir ce qu'il veut vraiment. Durant ses filatures à travers la ville, il fera la connaissance de Macha, une jeune fille un peu perdue.