Anne quitte son île de Lucy Maud Montgomery
France Loisirs - 500 pages
Traduit par Hélène Rioux
*****
Anne... La maison aux pignons verts
Anne d'Avonlea
Anne a 18 ans et elle quitte pour la première fois Avonlea et sa chère Ile du Prince Edouard. Elle entre à l’université Redmond, à Kingsport.
S’étalent alors quatre années faites de joies, de petits bonheurs de la vie quotidienne. Anne retrouve à l’université son amie de Queens Priscilla, Gilbert et Charlie Sloane sont là aussi. Elle va faire la connaissance de Philippa, qui n’arrive pas à choisir entre Alec et Alonzo. Puis à partir de la deuxième année, il y aura La maison de Patty, le bonheur de vivre entre amies sous le chaperonnage de Tante Jamesina et des deux chiens de porcelaine Gog et Magog!
Ce roman est le troisième tome de la saga, le premier qui n’a pas Avonlea comme lieu d’action principal. C’est surtout le roman qui nous fait voir les différents personnages grandir.
Anne et ses amis gagnent en maturité, alors qu’elle passe ces quatre années pour obtenir sa licence, ses amies peu à peu se marient.
Anne elle-même se voie faire l’objet de demandes en mariage plus romantiques les une que les autres! Celle de Billy Andrews est assez marrante…
Mais c’est surtout la relation entre Anne et Gilbert qui évolue, de façon assez chaotique, juste assez pour nous tenir en haleine jusqu’à la fin.
Le passage de la rencontre entre Anne et Pacific est un des passages qui m’a le plus marqué, tous livres confondus. Je sais que ceux qui n’ont pas lu les livres n’ont rien compris mais je ne veux surtout pas prendre le risque de soplier et je sais aussi très bien que ceux qui aiment autant que moi cette série, ont compris de quel passage je voulais parler.
Les moments qui font intervenir des personnages d’Avonlea sont toujours aussi truculents, les lettres de Davy en sont un bon exemple "j’veux savoir Anne…"
Un livre dans la continuité des autres mais qui présente pourtant un tournant dans la vie d’Anne.
Je ne vous ferai pas l’affront de vous dire que j’ai aimé, inconditionnellement comme d’habitude.
