L'Abîme de Charles Dickens et Wilkie Collins
Labyrinthes - 213 pages
Traduit par Madame Judith de la Comédie Française
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Livre lu grace au partenariat du dimanche proposé par Blog-o-book.
Walter Wilding est l’heureux propriétaire d’un négoce de vins qu’il vient d’hériter de sa mère qui vient prématurément de décéder. Hors le pauvre homme apprend qu’il n’est pas vraiment celui qu’il pense être. En effet sa mère fut la victime d’un malheureux malentendu. Elle pensait retrouver dans cet hospice pour enfants trouvés, son fils qu’elle avait perdu.
Walter se trouve alors le cœur déchiré, n’a-t-il pas pris la place qui revient à un autre? Il décide alors de partir à sa recherche mais les indices sont minces, il sait seulement que le vrai Walter Wilding aurait été emmené en Suisse par sa mère adoptive. Malheureusement la santé de Walter est fragile et il meurt sans avoir trouver le fils de sa mère mais il fait promettre à son associé, George Vendale de le chercher à son tour.
S’ensuit alors un imbroglio, l’histoire de George qui lui-même courtise la nièce d’un de ses compatriotes suisses va être victime d’une tentative d’escroquerie.
J’étais curieuse de savoir que ce pouvait donner la rencontre d’un Charles Dickens et d’un Wilkie Collins. Ce roman qui passe pour être le précurseur du roman policier est assez sympathique. Attendez-vous à quelque chose de léger, je l’ai moi, du moins pris comme ça car les personnages sont poussés à un tel degré de caricature qu’il ne faut absolument pas prendre cette lecture au premier degré.
Le personnage de Walter ainsi que celui de George sont d’une naïveté à toute épreuve, naïveté qui m’a faite largement sourire. J’ai particulièrement aimé le moment crucial quand les deux ennemis s’affrontent alors que l’abîme se trouve juste au-dessous d’eux, le roman se trouve alors dans son moment le plus dramatique.
Je ne sais pas si c’était le but, en fait je ne crois pas du tout mais j’ai trouvé ce roman marrant, il donne le sourire quant à l’intrigue policière en elle-même, …je dirai que ce n’est pas le plus important.
En somme un charmant roman, facile et agréable à lire.