La ferme du crime de Andrea Maria Schenkel
Babel policier - 157 pages
Traduit par Stéphanie Lux
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Une ferme éloignée de tout, des habitants silencieux qui ne se mêlent pas aux gens du village, sans histoires il semble et pourtant un jour on les découvre tous morts, assassinés, le père sorte de tyran domestique, la mère, la fille ainsi que les deux petits enfants de celle-ci et la domestique qui venait juste d’arriver.
Alors que s’est il passé?
Les langues se délient au fur et à mesure, des témoignages permettent au lecteur de se faire une idée sur la vie réelle de cette famille qui ne parait pas si exemplaire que cela. Leur assassinat semble à l’image de leur vie, effroyable.
Quelques années seulement après la fin de la seconde guerre, au fin fond de l’Allemagne, les gens ont vite fait de mêler de vieux ragots à ce crime.
Était-ce un cambriolage qui a mal
tourné, car tout le monde savait que malgré la crasse qui régnait dans la ferme, le vieux paysan possédait pas mal d’argent. Ou bien un crime passionnel car là encore un mystère plane sur la paternité du père des deux enfants de la fille.
Ce roman nous promettait beaucoup de choses et la déception fut proportionnelle aux promesses, le rythme est lent et la narration de plus en plus laborieuse. Un petit livre qui se lit vite qui sans être désagréable, ne marque pas. L’alternance entre les différents témoignages est pourtant une très bonne idée au départ. Ce livre aura eu un impact beaucoup moins puissant sur moi que ma lecture de De sang froid de Truman Capote, livre qui possède pourtant le même thème.