Les larmes de Tarzan de Katarina Mazetti
Babel - 276 pages
Traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus
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Quand Tarzan rencontre Jane ça fait mal, en fait ici il est plutôt question de Janne, jeune célibataire au travail prometteur qui est emboutit par Mariana, une trentenaire mère célibataire chez qui les placards ont tendance à se vider aussi vite que son compte en banque.
Une histoire qui devait durer le temps d’une nuit et pourtant, de retour en ville Janne n’arrive pas à oublier cette Mariana si différente des femmes qu’il a l’habitude de fréquenter. Il l’appelle, va la voir dans son petit appartement, une fois, deux fois et surtout il s’attache à elle, très fort. Mariana, elle ne se pose pas vraiment de questions concernant ses sentiments, elle en a pas le temps, le principal souci c'est de savoir si il y aura quelque chose à manger pour les enfants le soir.
Deux mondes si différents qui se rencontrent un peu forcés et contraints et puis un attachement apparait, des maladresses s’en suivent, des situations risibles parfois.
Ce roman aurait pu être un roman d’amour comme il en existe des milliers et pourtant ici ce n’est pas vraiment d’amour avec un grand A, dont il est question mais plutôt l’attachement, le bonheur de la vie quotidienne, l’amour maternel et surtout la difficile compréhension des sentiments, les siens et ceux des autres.
Un roman qui fait preuve de moins d’originalité que Le mec de la tombe à côté mais chez lequel on retrouve cette justesse dans la description de la complexité des sentiments.
Une lecture faite par Theoma.