Les saisons de la nuit de Colum McCann
10-18 - 300 pages
Traduit par Marie-Claude Peugeot
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Ma première lecture d’un roman de Colum McCann, Les saisons de la nuit me semble faire partie de ses romans les plus célèbres.
Nous sommes au tout début du XXème siècle, à New York. La ville est en pleine évolution et surtout en pleine construction. Nathan Walker est un jeune noir, ambitieux, qui travaille dans un des tunnels en construction. Les conditions de travail sont dures et souvent très dangereuses.
A la fin de ce même Xxème siècle, l’auteur nous plonge dans les dédales du métro, à la découverte d’une population toute particulière qui fuyant la misère, see retrouvent forcés d’y vivre. Nous faisons alors la connaissance de Treefrog, le vagabond.
Ce roman est l’histoire d’une famille, d’individus aux vies difficiles, vivant au bord de la misère et aussi de la folie.
Autant le dire tout de suite, je ne m’attendais certainement pas à ce genre de sujet et j’en ai été surprise. Agréablement car l’auteur nous parle de façon très subtile du racisme et de l’exclusion toujours en lien avec les tunnels et l’histoire de New-York.
Nathan et Treefrog, qui ont deux histoires différentes et pourtant extrêmement liées (hormis leur lien de parenté) car on en revient toujours à la ville. Cette ville à la fois monstrueuse et magnifique.
Cette plongée dans les bas fonds à la rencontre de ce monde si particulier est fascinante.
Un très bon roman et surtout original par le choix du sujet.
Jules n'a pas aimé, Mango elle a trouvé ce livre magnifique...