Mort aux cons de Carl Aderhold
Le Livre de Poche - 409 pages
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C'est l'histoire d'un homme, banal. Il est marié et vit tranquillement avec sa femme.
Après quelques années passées à avoir essayer de percer dans la chanson, il s'est inscrit dans une agence d'intérim. Il vit en ville, il part en vacances, il a des amis.
Quoi de plus normal.
Cet homme n'a qu'un seul défaut, il ne peut pas s'empêcher de liquider la personne qui aura eu la malchance de lui taper un peu trop sur le système.
Au fur et à mesure que ses crimes s'accumulent, il élabore une savante théorie cautionnant ses meurtres.
Selon celle-ci, il ne tuerait que des cons, son combat est alors juste et justifiée.
Il ne lui reste plus qu'à trouver les critères les plus justes afin de trouver sans se tromper le roi des cons.
L'idée est originale, c'est le moins que l'on puisse dire. Et puis le livre parle à tous le monde, qui n'a pas eu dans son entourage une personne qui en tenait tellement une couche que l'on se demandait comment elle faisait pour ne pas s'en rendre compte.
Mais la comparaison s'arrête là car ce roman n'y va pas par quatre chemins, une petite mamie embêtante, un contrôleur tatillon, en moins de temps qu'il faut pour le dire, hop...liquidé. En tout dans le roman peut-être une cinquantaine de liquidations, si ce n'est plus, cela devient fortement dérangant. Le lecteur se lasse, surtout qu'il ne peut vraiment pas s'identifier au narrateur-tueur de cons qui est tout sauf sympathique et qui mérite amplement le titre de roi des cons.
Une idée de départ originale mais qui s'est perdue en route.
Le billet de Marie.